Résumé : Jack, suite à un accident de vélo, se réveille dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé. Il décide alors de donner un nouvel élan à sa carrière musicale, en reprenant les chansons du groupe. Mais bien vite, la réussite de Jack le dépasse. L’homme, face à son imposture, ne sait plus que faire de ce succès. Un succès dont il a rêvé toute sa vie... Il y a quelques semaines maintenant, sortait dans les salles Yesterday, un film de Danny Boyle, réalisateur de Love Actually et Slumdog Millionnaire. À l’affiche, Lily James et Ymesh Patel, dans les rôles de Jack et Ellie. Un cocktail alléchant qui m'a donné envie d'en savoir plus.
Le tout couplé à une bande annonce alléchante, je ne pouvais tout simplement pas passer à côté ! Fan inconditionnelle de Paul McCartney, c’est donc avec beaucoup d’attentes que je suis allée voir ce film. Et… je n’ai pas été déçue. Mis à part que c’est toujours un plaisir de réécouter ces chansons, le jeu des acteurs est bon, l’intrigue est rondement menée et les personnages sont attachants. J’ai été totalement plongée dans cette histoire, présentée avec beaucoup d’humour. Les quelques running gags disséminés à travers le film sont savoureux, subtils, et pas lourds pour un sou. Car le charme de cette histoire est avant tout une affaire de détails, de la disparition de Coca, Harry Potter et Oasis, aux deux péquenots qui, seuls à se souvenir de Beatles, entreprennent de traquer Jack. Concernant l’aspect visuel, certaines scènes m’ont beaucoup touchée, tant par leur beauté que par l’harmonie des couleurs. La visite de Liverpool, par exemple, m’a beaucoup plu ! Alors oui, certains passages ne sont pas hyper réalistes (qui arrive à rester élégante en dansant bourrée, sinon Lily James ?), mais n’en sont pas moins esthétiques. Il y a, bien sûr, quelques incohérences, que je passerais sous silence pour éviter tout spoiler. Je dirais seulement que la réaction de Gavin à la fin est … peu convaincante. Hormis ce détail, j’ai été assez contente du dénouement. Je n’ai jamais été une adepte des fins heureuses, que je trouve souvent mal amenées ou gnangnan, mais dans ce genre de film, un bain de sang à la Joël Dicker n’aurait pas beaucoup de sens. Le tout était donc de trouver le juste milieu, entre euphorie et bonheur, et Danny Boyle y est parvenu. Elise
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AuteurRaphaëlle, 16 ans, grande lectrice de romans fantastiques et heroic fantasy. ArchivesCatégories |