Résumé : Après la mort de son oncle, Jonathan et son épouse s’installent dans l’appartement du défunt. Ce dernier ayant laissé pour seule recommandation à son neveu de ne surtout pas s’aventurer dans sa cave, Jonathan, intrigué, se pose de nombreuses questions sur cet oncle qu’il n’a au fond que très peu connu. Il cède finalement à la curiosité et disparaît mystérieusement dans les méandres du sous-sol parisien. On m’avait dit que Bernard Werber était un homme talentueux, qu’il parvenait à rendre le sujet le plus soporifique qui soit intéressant et, en somme, qu’il était un écrivain de génie. Après avoir entendu plusieurs retours de ce genre et avoir écouté plusieurs de ses conférences, j’ai donc décidé de me pencher sur son livre le plus connu : les Fourmis. J’ai entamé ma lecture, je l’avoue, avec une pointe de défi. Alors comme ça vous pensez être capable de me faire aimer la science, Monsieur Werber ? Alors comme ça vous prétendez m’intéresser aux fourmis ? Et très honnêtement, j’en doutais.
Les premières pages ont confirmé cette impression. Je trouvais les passages focalisés sur la fourmilière ennuyeux, et attendait avec impatience qu’on en revienne aux humains. Mais petit à petit, l’étrange organisation de ce monde miniature m’a interpellée, et je me suis prise à suivre avec intérêt les aventures de ces petites bestioles. Ainsi, j’ai été frappée de voir se déployer devant moi un monde totalement inconnu, alors même qu’il était depuis toujours à mes pieds. Je ne peux que m’incliner face à cette originalité, mêlée à une ambiance de thriller qui poussera même les lecteurs les plus réticents face à ce sujet hors du commun à poursuivre leur lecture. Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé la dimension épique de cette histoire. Les fourmis sont en effet caractérisée par leur dévouement et le sens du sacrifice, manière de penser très différente de l’homme, bien plus individuel, mais qui n’est pas sans rappeler les héros de tragédie grecque. Cependant, je ne pense pas lire la suite de la trilogie. Tout simplement car pour moi, ce premier tome ne réclamait nulle suite. L’intrigue était résolue, le lecteur sait enfin où était passé Jonathan, et quelle était la menace qui pesait sur la colonie de Belokhan. J’aurais bien trop peur d’être déçue en lisant la suite ! En somme, je vous recommande vivement ce livre, même si comme moi, vous n’êtes généralement pas friand de ce genre de littérature. Et même si les premières pages se tournent difficilement, je vous encourage à persévérer. Car quoi qu’il arrive, je suis certaine que cela ne ressemble à rien de ce que vous avez pu lire auparavant et que vous vous en souviendrez longtemps. Elise
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AuteursRaphaëlle, 17 ans, grande lectrice, du classique à la science-fiction. Archives
Juin 2019
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