Résumé : Après avoir découvert la face cachée d’Hardin, Tessa s’enfuit auprès de sa mère. Désarçonnée, la jeune fille ne sait plus qui croire ni que penser. Mais au fil des jours, il apparaît qu’elle est totalement incapable de se passer d’Hardin. Désormais, il n’y a plus de retour en arrière possible. Elle est condamnée à l’aimer, envers et contre tout. L’insoutenable cliffhanger de la fin du tome 1 ne me laissant guère le choix, je me suis ruée sur le second livre de cette saga, impatiente de découvrir la suite des aventures de Tessa et Hardin. J’avais lu et entendu de nombreux avis à propos du tome 2, considéré comme « l’épreuve » de la série. Effectivement, il est plus long que le premier tome et que tous les autres de la saga, et je peux comprendre que ces allers retours constants puissent être fatigants. Pourtant, je l’ai lu assez facilement, happée par les aléas de ce couple aussi destructeur que passionné.
J’ajouterais même que j’ai trouvé le premier tome plus répétitif que le second, qui confronte les personnages à des situations inédites, comme la rupture, la confrontation entre la mère de Tessa et celle d’Hardin, ainsi que de nouvelles révélations sur le passé du bad boy. Aussi, j’ai apprécié l’alternance de point de vue dans ce tome, alors que le tome 1 était focalisé sur Tessa. Cela permet de mieux comprendre le personnage d’Hardin, mais aussi d’innover par rapport au tome 1. D’autant plus que les voix des personnages sont bien distinguées. Chacun a son langage, son histoire et une manière de penser qui lui est propre. Et, bien entendu, en tant que fan inconditionnelle de Twilight, je ne pouvais passer à côté de la référence d’Anna Todd à Tentation. De même qu’Edward quitte Bella pour la protéger du monstre qu’il croit être, Hardin tente vainement de s’éloigner de Tessa, quitte à ce qu’elle se méprenne. Cet étrange mélange d’influences, entre Jane Austen et Stephanie Mailer, m’a séduite et convaincue de poursuivre ma lecture. À l’heure où j’écris, je suis plongée dans le Tome 4, que je ne devrais pas tarder à achever, et j’ai du mal à réaliser que cette belle histoire tire à sa fin ! Alors oui, le style est simpliste, mais je pense que cette simplicité sert le naturel des personnages et permet de leur donner corps. Surtout, Anna Todd écrit pour s’amuser, et de manière totalement décomplexée. Plus j’avance dans sa saga, plus j’apprends à me dédouaner des mots pour me consacrer à l’histoire qu’elle nous raconte, l’histoire d’un amour destructeur et inextricable, envoûtant et exténuant. Elise
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Une expérience apocalyptique ...Résumé : Alors qu’il est sur le point de prendre sa retraite, Jesse, inspecteur de renom, rencontre une curieuse jeune femme du nom de Stephanie Mailer. Celle-ci insinue que la première enquête qu’il a résolue, vingt ans auparavant, repose en vérité sur un mensonge. Deux jours plus tard, le policier reçoit un appel : Stephanie a disparu. À une semaine de son départ de la brigade criminelle, Jesse décide d’élucider ce mystère. Entraînée par le succès du « Livre de Baltimore » et de la « Vérité sur l’affaire Harry Québert », j’ai décidé de me plonger dans les quelques huit-cent pages de « La disparition de Stéphanie Mailer ». Pleine d’entrain, j’ai entamé ma lecture avec espoir, et ce malgré la déception qu’avait été « Les Derniers jours de nos pères ». J’avais alors mis ma désillusion sur le compte du genre du roman (des histoires d'espionnage, pas franchement mon truc si je dois être honnête) et étais ravie de retrouver cet auteur dans un registre policier.
J’étais donc persuadée d’aimer ce livre, ou tout du moins que ses pages se tourneraient à toute vitesse. Je vous laisse donc imaginer ma surprise lorsque j’ai constaté que … ce roman était sans doute un des plus mauvais qu’il m’ait été donné de lire. D’ailleurs, j’ai longtemps repoussé le moment d’écrire cette critique, par peur d’être trop virulente. Je pensais que peut-être, avec le recul, je pourrais envisager ces heures perdues à déchiffrer la prose de Monsieur Dicker sous un angle nouveau, plus positif, qui sait ? Je suis de celles qui pensent qu’en chaque livre se cache un trésor perdu, un message, la pièce d’un puzzle qui nous compose et s’ajoute à la mosaïque de la personne que nous sommes. Mais là … j’ai beau me creuser, je ne trouve rien de positif à dire sur ce livre ! En plus de coûter effroyablement cher, il est d’une longueur insoutenable. Plusieurs fois, j’ai voulu abandonner. Plusieurs fois, j’ai maudit mon petit côté maniaque et perfectionniste et ai repris, à contrecœur, ma lecture. En ce qui concerne les personnages, ils sont inconsistants, irréalistes et surtout, stupides. Pour garder un semblant de suspense, les policiers refusent de se partager certaines informations sur l’enquête, voire oublient carrément de se tenir au courant des tenants et aboutissants de l’affaire. D’autant plus que le jeune Genevois accumule les clichés sans aucune vergogne : du vieil inspecteur de police détruit par les aléas de la vie au maire corrompu, tout le monde y passe ! Quant aux dialogues, ils sont beaucoup trop nombreux, trop longs, et irréalistes. Plutôt que de laisser le narrateur développer l’intrigue, les personnages eux-mêmes se chargent d’exposer les faits l’un à l’autre, de manière artificielle et incroyablement ennuyeuse. Le style, au passage, est diablement pauvre. Mais le pire repose certainement dans la transparence des intentions de l’auteur. Plusieurs fois, je me suis fait la réflexion « donc là je suis censée penser que c’est lui le coupable. Sauf que non vu qu’il reste deux-cent pages ». Ce manque de subtilité, dans un thriller, est, selon moi, plus que problématique. Enfin, le dénouement est banal. Je ne dirais pas que je m’y attendais, ce serait faux, mais en discutant avec des amateurs de romans policiers (car je n’en lis qu’occasionnellement), j’ai appris que ce « retournement de situation » avait maintes fois été employé. En conclusion, je pense pouvoir résumer mon opinion vis-à-vis de ce livre en une phrase : « Tout ça pour ça ». Je suis déçue, vraiment, je pense même regretter d’avoir lu ce livre, ce qui ne m’étais à vrai dire jamais arrivé. Elise |
AuteursRaphaëlle, 17 ans, grande lectrice, du classique à la science-fiction. Archives
Juin 2019
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