Récemment, j’ai découvert plusieurs livres extrêmement bien écrits qui ont complètement bouleversé ma façon de penser et de voir le monde. Néanmoins, ce genre de lecture peut parfois être un peu « lourde », particulièrement en cette période estivale, durant laquelle on n’a pas forcément envie de se prendre la tête. Je voulais donc vous partager quelques titres plus légers pour la fin des vacances. 1. Les petits secrets d'Emma de Sophie KinsellaRésumé : Emma, comme tout le monde, a ses petits secrets. Un jour, prise de panique dans un avion, alors qu’elle est persuadée que sa dernière heure est venue, elle dévoile tous ses petits secrets à un inconnu. Elle est loin de se douter que cet inconnu est en fait son nouveau patron. J’ai adoré ce livre, qui se lit très facilement. Je vous le recommande vivement si vous aimez ce genre de lecture légère, de même que je vous recommande tous les livres de Sophie Kinsella en général. Il y est toujours question d’une femme qui a X problème dans sa vie et qui rencontre un homme dont elle tombe follement amoureuse. En ce sens, on pourrait reprocher à cet auteur de se répéter, mais mis à part cela, elle fait preuve d’une certaine originalité puisque le problème en question est toujours différent. Elle se permet même de glisser dans le fantastique dans certains de ces livres tels que Très chère Sadie et Lexie Smart a la mémoire qui flanche. J’ai néanmoins un faible tout particulier pour Les petits secrets d’Emma, dont l’héroïne est tout bonnement adorable et très attachante. 1. Mon sac Kate Spade est faux. 2. Le journal de Bridget Jones de Helen FieldingRésumé : Bridget Jones, célibataire londonienne, fait la rencontre d’un certain Daniel Cleaver, qui se trouve être son patron. Parallèlement à cela, sa mère la présente à Mark Darcy, un avocat brillant fraichement divorcé qui fait très mauvaise impression à Bridget. J’adore les livres, j’adore les films. Il est assez rare qu’un livre parvienne à me faire rire et c’est chose faite pour Helen Fielding. De plus, le format de journal rend ce livre très facile à lire. S'appeler Mr. Darcy et se tenir à l'écart, l'air arrogant. Comme si on s'appelait Heathcliff et qu'on passait sa soirée entière dans le jardin, à crier "Cathy !" en se tapant la tête contre un arbre. 3. Demain j’arrête de Gilles LegardinierRésumé : Alors qu’elle était jeune et naïve, Julie a arrêté ses études pour se consacrer à son petit ami. Aujourd’hui, il l’a quittée, elle travaille dans une banque et s’y ennuie ferme. Un jour, un charmant étranger s’installe dans son immeuble et sans trop savoir pourquoi il devient son obsession. Au fil de l’histoire, elle prend également conscience qu’elle aimerait changer sa vie et devenir celle qu’elle a toujours voulu être. L’histoire est très mignonne et le style humoristique. Je me rappelle avoir passé un très bon moment. Il faut tout espérer, au risque d’être déçu. Il faut tout éprouver au risque d’être blessé, tout donner au risque d’être volé. Ce qui vaut la peine d’être vécu vous met forcément en danger. A ton deuxième naufrage, n'accuse pas la mer. J’espère que cet article t’a plu. Il ne s’agit bien évidemment pas de grands chefs d’œuvres de la littérature, mais j’ai toujours beaucoup aimé ce genre de livres et je pense qu’il est important de lire différemment en fonction du livre que l’on lit. En effet, il existe des millions de livres qui répondent à différents objectifs et différentes envies. Il serait donc complètement stupide d’avoir les mêmes attentes vis-à-vis de Balzac que vis-à-vis de Sophie Kinsella. Il faut lire ces livres pour ce qu’ils sont : des romans feel good pour se détendre.
Elise
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Résumé : Delphine, cinquante ans, décide de prendre des vacances en Toscane afin de faire le bilan sur sa vie et sur la personne qu’elle est devenue. A son retour, elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du poumon inopérable. Il ne lui reste alors plus que quelques mois pour assimiler la nouvelle, l’apprendre à son entourage, et se préparer pour « ce chemin qu’on ne parcourt qu’une seule fois ». Tout-à-fait consciente qu’il ne s’agissait en rien d’une lecture divertissante propre à la saison estivale, mais plutôt d’un livre lourd et difficile, j’ai néanmoins décidé de me tourner vers ce roman de Jacqueline Harpam, Récit de la dernière année. J’avais envie de retrouver l’écriture élégante et si particulière de cet écrivain belge, dont je vante les mérites à chacune de mes critiques. Par ailleurs, j’ai toujours été le genre de personne qui se pose mille et une questions sur la vie, la mort et le sens de tout cela. Le sujet me semblait de ce fait intéressant. Ce livre a donc parfaitement répondu à mes attentes, puisque l’écriture est impeccable et la thématique bouleversante En effet, la mort n’est pas un sujet facile à aborder. Il en est souvent question autour de nous, que ce soit en réalité ou en fiction, mais il est rare que quelqu’un se risque à approfondir un tel sujet dont personne n’a réellement envie d’entendre parler. Pourtant, comme le dit si bien la quatrième couverture, cette histoire, construite comme une messe mortuaire, n’a rien de morbide. Elle ne s’apparente pas non plus à une plainte et n’emprunte rien au registre du pathétique. Au contraire, il s’agit d’une ode à la vie, décrivant la force et la hargne du corps à vivre et à être humain jusqu’au bout. Ainsi, alors qu’il ne reste que quelques mois à Delphine, elle réalise avec stupeur qu’elle peut encore dormir, s’ennuyer, aimer de nouvelles personnes et parler de tout et de rien. J’ai aussi trouvé très touchante la relation qui unit Delphine, Mathilde et Pauline, trois générations de femmes unies par le sang. Après le premier choc suite à l’annonce de la maladie, elles parviennent à trouver un équilibre, à mettre en place des habitudes et des conventions leur permettant de continuer à vivre malgré la folie et l’invraissemblabilité de la vie. De jour en jour, elles apprennent l’une de l’autre, jouent à s’inventer des vies et à remonter le temps. Il n’est donc pas uniquement question de maladie et de mort dans ce roman, mais également des femmes et de la transmission des générations. Par ailleurs, et bien que je m’étais promise de ne pas faire de redites par rapport à mes précédents articles, j’ai aimé le fait que Jacqueline Harpman, comme dans Le bonheur dans le crime et dans Orlanda, ne soit pas totalement exclue de la narration. Ici, il arrive même que Jacqueline et Delphine se confondent, que les sentiments de l’une répondent aux sentiments de l’autre. Le personnage créé par l’auteur prend alors des allures d’exutoire, permettant à l’auteur de comprendre ce qu’elle-même traverse et ressent. Mais ce qui m’a sans doute le plus plu, ce sont les références au quotidien, à ces réflexions qui nous passent tous un jour par la tête et dans lesquelles il est facile de se reconnaître. Qui n’a pas déjà pris conscience avec horreur de son caractère éphémère ? Qui ne s’est pas un jour étonné d’être si impatient quand le temps nous est compté ? Qui n’a pas un jour été stupéfait (voire indigné) de voir ses souvenirs se désagréger ? Qui n’a pas souhaité se rappeler un jour d’un moment tout à fait banal, simplement pour se donner l’illusion de contrôler le temps ? A nouveau, comme elle l’avait fait dans Moi qui n’ai pas connu les hommes, par l’intermédiaire d’une histoire qui ne nous concerne pas directement, Harpman nous renvoie à nos propres interrogations et nous fait prendre conscience de l’étrangeté de notre existence. Le livre pose également la question de notre rapport à la mort et de la manière dont il a changé par rapport aux siècles précédents. Ainsi, l’auteur avance l’idée qu’une mort imprévisible ou supposée (dans le cas du marin qui ne revient jamais auprès de son épouse) est plus facile a accepter. Aujourd’hui, la médecine est capable de comprendre, de prévoir et de prévenir, et dans les cas où il n’y a plus rien à faire, Delphine se demande si c’est réellement une bonne chose. Je trouve cette remarque très intéressante, on peut même se demander pourquoi l’homme éprouve ce besoin de savoir, quand l’ignorance peut être si reposante. Je recommande bien évidemment ce livre à tous, à condition d’avoir le moral bien accroché. Effectivement, malgré tout ce que j’ai pu dire, Récit de la dernière année reste une lecture très difficile et qui n’a rien de joyeux. A lire avec modération, donc. Elise Nous allons errant, musardant, pressés ou distraits, ne regardant jamais la vieille femme en noir qui est accroupie à l'horizon, mais elle ne nous quitte pas des yeux. Soudain, la voilà si proche que nous ne pouvons plus l'ignorer. Nous tentons de ralentir le pas,et, terrifiés, nous découvrons que nous ne sommes pas maîtres du temps, il nous pousse par derrière, nous trébuchons, haletants, désespérés, nous cherchons quelque appui, il faut se raccrocher, mais déjà la vague est sur nous et nous emporte hurlant vers le silence. Résumé: Le lys dans la vallée est une longue lettre que Félix écrit à sa maitresse Nathalie. Celle-ci lui demande de raconter son histoire d’amour avec la comtesse Henriette Mortsauf. Félix n’avait que 20 ans lorsqu’ils se sont rencontrés. Mariée à un fou, mère de deux enfants malades, Henriette ne peut lui rendre son amour. Le jeune homme lui offre alors son soutien dans cette vie difficile. Pendant 6 ans, leur amour restera platonique. Mais l’arrivée d’une autre femme le bouleversera, provoquant ainsi des événements tragiques. Connaissant vaguement l’histoire de l’auteur, je m’attendais à un roman réaliste. Le lyrisme de ce livre m’a donc surprise. Effectivement, le narrateur utilise la première personne et fait de la nature le miroir de ces sentiments. Bien que ce ne soit pas le roman auquel je m’attendais, Le lys dans la vallée est un récit à la fois touchant et captivant.
Tout d’abord, l’écriture de Balzac est magnifique car elle est remplie de poésie. Par exemple, l’image délicate de ce lys, représentant Henriette, s’accompagnant d’un jeu sur les couleurs, principalement le blanc. Ensuite, l’auteur nous plonge dans l’atmosphère de la famille Mortsauf, parfois désagréable et menaçante, parfois douce et tendre. En effet, il y a ce contraste entre le comte, un homme fou et colérique, et la comtesse, attentionnée et vertueuse. Ces deux personnages sont captivants, pour des raisons très différentes. Le comte effraie par ses sautes d’humeur, sa violence, ses oublis, ses plaintes. Au contraire, Henriette attire par son dévouement envers ses enfants, sa force face à la méchanceté de son mari, son intelligence à réussir à le manipuler. Ainsi, pour protéger ses enfants de la folie de son mari, elle ne les abandonne pas et résiste malgré tous ses malheurs à ses sentiments pour Félix. Cette relation platonique entre deux êtres qui s’aiment est d’ailleurs le sujet de ce livre. J’ai suivi pendant toute ma lecture l’histoire de ce lien qui ne cesse de se modifier, pour se distendre ou s’affirmer. J’ai trouvé ce récit fascinant et complexe. Enfin, j’admire la capacité du romancier à manipuler les émotions. À cause de certaines réflexions de Félix, j’ai parfois ressenti de l’agacement. Mais après avoir lu la lettre de Nathalie qui termine le livre, j’ai compris que ces sentiments étaient voulus par Balzac. En conclusion, Le lys dans la vallée est un merveilleux roman poétique aux personnages complexes et à l’histoire fascinante. J’ai adoré ce livre et j’ai hâte de lire d’autres livres de Balzac. Rapha Partie I : CombrayRésumé : Marcel et ses parents, parisiens, rendent fréquemment visite à leur famille à Combray. Leur quotidien y est réglé comme une horloge et décrit en détail au travers des yeux du petit Marcel. Ainsi, celui-ci nous raconte avec nostalgie sa jeunesse : les promenades avec ses parents, les dimanches après-midi de lecture, les dîners précoces du samedi, les soupers avec Monsieur Swann et l’heure douloureuse du coucher. « La recherche du temps perdu » de Marcel Proust a toujours fait partie de ces livres que je voulais lire un jour mais dont j’ai repoussé la lecture à plus tard pour plusieurs raisons. D’abord, je savais Proust réputé pour sa complexité et la longueur de ses phrases, et j’avoue avoir été effrayée. Ensuite, malgré mes quelques découvertes de l’année dernière (Cf mon article 5 classiques à lire), j’ai toujours du mal à me tourner vers des classiques de moi-même, amoureuse que je suis de la littérature moderne. Mais suite à ma lecture de Orlanda de Jacqueline Harpman et après avoir ressenti la curieuse impression d’être exclue d’une conversation entre Aline et Orlanda, les deux personnages principaux de ce livre, j’ai décidé de me lancer, sans trop savoir si j’y étais réellement prête. J’aimerais vous dire que j’ai dévoré les huit volumes de la Recherche en une nuit, que je n’ai pu m’arrêter de lire tant j’ai trouvé le style de Proust envoutant, mais malheureusement je ne serais sans doute jamais ce genre de personnes, d’abord car je lis assez lentement, et ensuite parce que j’ai plutôt tendance à « digérer » les classiques qu’à les dévorer. J’ai donc pris mon temps et à ce jour, je n’ai lu que les 184 premières pages, à savoir la première partie de « Du côté de chez Swann », Combray, sur laquelle je vais me concentrer aujourd’hui. Effectivement, j’ai pensé qu’il pourrait être intéressant, pour changer, de voir évoluer mon avis et mes impressions au fil de ma lecture. De plus, je pense faire une petite pause entre chaque partie de cette œuvre colossale afin de lire d’autres livres plus « actifs ». En effet, le seul reproche, ou plutôt - car loin de moi l’idée de reprocher quoi que ce soit à Monsieur Proust – la principale difficulté que j’ai rencontrée lors de ma lecture, fut l’inaction qui caractérise ce livre. Car Proust aime décrire - il le fait d’ailleurs fort bien- et j’ai beaucoup apprécié cette précision dans la description pour ce qui est des sentiments et des impressions du narrateur. En revanche, les descriptions de paysages, d’églises, de jardins et de rivières m’ont semblées interminables, bien que je leur concède une utilité, puisqu’elles permettent de parfaitement se représenter l’environnement qu’a été celui de Marcel durant sa jeunesse. De cette manière, le narrateur donne à son lecteur l’impression que nous le connaissons intimement, et que nous savons tout de son enfance, de ses désirs et de ses peurs, alors que nous ignorons tout ou presque de sa vie à Paris (si ce n’est cet épisode de l’oncle Adolphe), où il habite pourtant la majeure partie du temps. Pour moi, il s’agit d’un véritable tour de maître que d’être parvenu à nous narrer sa personnalité et à nous donner une idée claire de qui il est sans nous en dire plus sur sa vie, ses amis, sa scolarité, … De plus, j’ai trouvé l’écriture de Proust déroutante, élégante, soignée et précise. Certes, les phrases sont longues, mais parfaitement construites. Du point de vue vocabulaire, le style ne présente aucune difficulté. La Recherche me semble donc, étonnamment, assez abordable, et surtout, elle en vaut la peine. De toute évidence, il s’agit d’un des livres les mieux écrit que j’aie jamais lus, si pas le mieux écrit. J’ai également trouvé les personnages présentés par Marcel tout à fait charmants, notamment Legrandin, citadin snobinard qui m’a arraché un sourire, mais aussi la tante Léonie et ses contradictions, Françoise et sa compassion limitée, le pauvre Monsieur Vinteuil et ses partitions et bien entendu le fameux Monsieur Swann. Ces derniers sont tous parfaitement décrits, du moins comme ils apparaissent au petit Marcel : des connaissances de Combray, dont il a pourtant analysé chaque geste, si bien qu’il nous en livre un portrait assez détaillé. Je conclurai en vous recommandant vivement de lire ce livre, sans modération si vous êtes un grand habitué des classiques, et à petites doses si vous êtes comme moi, novice. Elise Quelques extraitsLongtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n'avais pas le temps de me dire : "Je m'endors." Et, une demi-heure après, la pensée qu'il était temps de chercher le sommeil m'éveillait; je voulais poser le volume que je croyais avoir dans les mains et souffler ma lumière; je n'avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier; il me semblait que j'étais moi-même ce dont parlait l'ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François 1er et de Charles-Quint. Ce que je reproche aux journaux, c'est de nous faire faire attention, tous les jours, à des choses insignifiantes, tandis que nous lisons trois ou quatre fois dans notre vie des choses essentielles. Puisque je voulais un jour être un écrivain, il était temps de savoir ce que je comptais écrire. Mais dès que je me le demandais, tâchant de trouver un sujet où je pusse faire tenir une signification philosophique infinie, mon esprit s’arrêtait de fonctionner, je ne voyais plus que le vide en face de mon attention, je sentais que je n’avais pas de génie ou peut-être une maladie cérébrale l’empêchait de naître. Résumé: Remplis de douceur et de tendresse, ces contes essayent de nous guider vers le bonheur. Comment ? En provoquant des prises conscience sur des vieilles blessures jamais cicatrisées, sur notre vie qui se déroule sans qu’on s’en rende compte… Il y a deux ans, j’ai découvert ces deux livres de développement personnel. Ils m’ont beaucoup aidé et j’en suis sortie avec un grand sentiment d’admiration. Cependant, une récente relecture m’a beaucoup déçue. Je ne l’avais pas remarqué lors de ma première lecture mais l’auteur évoque dans de nombreux contes son avis sur la médecine, c’est-à-dire, pour le citer : ‘‘Toutes les maladies (mal-à-dit) sont des langages symboliques, avec lesquels une personne tente de dire ou de ne pas dire l’insupportable, l’indicible.’’. Selon lui, quelqu’un de malade peut guérir en disant ce qu’il a sur le cœur, et non avec l’aide de la médecine. Personnellement, je ne suis pas d’accord avec ce point de vue et j’ai donc souvent été agacée. Malgré cette déception, j’ai adoré relire Contes à aimer Contes à s’aimer et Contes à guérir Contes à grandir. En effet, de manière ludique et enfantine, ces deux livres transmettent des morales fortes sur l’enfance, l’amour, le bonheur,... Entre autres, Jacques Salomé nous apprend à nous écouter… nous-mêmes. Avec des mots simples, l’auteur explique la complexité enfantine. Ainsi, beaucoup de ces contes parlent des questions que se posent les enfants, par exemple lorsque leurs parents divorcent : ‘‘Est-ce ma faute ? Pourront-ils un jour se remettre ensemble ? …’’ J’ai adoré les métaphores nombreuses mais simples et maîtrisées. Les jeux de mots m’ont cependant paru lourds, voire niais. Par exemple, dans un des contes, une femme aime deux hommes, l’un s’appelle Equi, l’autre Libre. Elle est partagée entre ses deux amours sans comprendre qu’elle doit les réunir pour parvenir à un… équilibre. En conclusion, je conseille ces livres aux parents en recherche de réponses, aux gens qui traversent une mauvaise passe et aux amoureux des contes. À trop cultiver la belle image de nous-mêmes, nous nous éloignons à des années-lumière de notre centre. |
AuteursRaphaëlle, 17 ans, grande lectrice, du classique à la science-fiction. Archives
Juin 2019
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