Résumé: Remplis de douceur et de tendresse, ces contes essayent de nous guider vers le bonheur. Comment ? En provoquant des prises conscience sur des vieilles blessures jamais cicatrisées, sur notre vie qui se déroule sans qu’on s’en rende compte… Il y a deux ans, j’ai découvert ces deux livres de développement personnel. Ils m’ont beaucoup aidé et j’en suis sortie avec un grand sentiment d’admiration. Cependant, une récente relecture m’a beaucoup déçue. Je ne l’avais pas remarqué lors de ma première lecture mais l’auteur évoque dans de nombreux contes son avis sur la médecine, c’est-à-dire, pour le citer : ‘‘Toutes les maladies (mal-à-dit) sont des langages symboliques, avec lesquels une personne tente de dire ou de ne pas dire l’insupportable, l’indicible.’’. Selon lui, quelqu’un de malade peut guérir en disant ce qu’il a sur le cœur, et non avec l’aide de la médecine. Personnellement, je ne suis pas d’accord avec ce point de vue et j’ai donc souvent été agacée. Malgré cette déception, j’ai adoré relire Contes à aimer Contes à s’aimer et Contes à guérir Contes à grandir. En effet, de manière ludique et enfantine, ces deux livres transmettent des morales fortes sur l’enfance, l’amour, le bonheur,... Entre autres, Jacques Salomé nous apprend à nous écouter… nous-mêmes. Avec des mots simples, l’auteur explique la complexité enfantine. Ainsi, beaucoup de ces contes parlent des questions que se posent les enfants, par exemple lorsque leurs parents divorcent : ‘‘Est-ce ma faute ? Pourront-ils un jour se remettre ensemble ? …’’ J’ai adoré les métaphores nombreuses mais simples et maîtrisées. Les jeux de mots m’ont cependant paru lourds, voire niais. Par exemple, dans un des contes, une femme aime deux hommes, l’un s’appelle Equi, l’autre Libre. Elle est partagée entre ses deux amours sans comprendre qu’elle doit les réunir pour parvenir à un… équilibre. En conclusion, je conseille ces livres aux parents en recherche de réponses, aux gens qui traversent une mauvaise passe et aux amoureux des contes. À trop cultiver la belle image de nous-mêmes, nous nous éloignons à des années-lumière de notre centre.
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AuteursRaphaëlle, 17 ans, grande lectrice, du classique à la science-fiction. Archives
Juin 2019
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