Résumé: Budo est l’ami imaginaire de Max depuis 6 ans (oui, ils se sont trompés dans le titre). C’est rare qu’un ami imaginaire tienne aussi longtemps, mais Max est un enfant particulier. Il a besoin de Budo car c’est son seul ami. Il n’aime pas parler, il ne comprend pas toujours les réactions humaines, il n’aime pas qu’on le touche. Budo vit tant que Max croie en lui. Pourtant, Budo existe en dehors du garçon, il a d’autres amis, d’autres passe-temps. Un jour, Max disparaît. Seul Budo sait où il est, seul lui peut le sauver. Mais il ne peut pas interagir avec le monde réel. Je m’appelle Budo est un roman davantage adressé aux adolescents, mais je pense que les adultes pourraient également l’apprécier. L’écriture très enfantine permet de mieux plonger le lecteur dans cette atmosphère fascinante, voire fantastique. Effectivement, Budo, le narrateur, s’exprime comme un petit garçon parce que la plupart de ses connaissances lui viennent de Max.
Il y a cependant quelques maladresses dans l’écriture, quelques contradictions. Mais cela n’empêche pas de savourer ces phrases simples, et porteuses d’émotions. En effet, ce livre est très touchant car il nous plonge dans l’univers de l’autisme. Dans la première partie, nous découvrons Max, autiste, mais aussi ses parents dont la justesse des dialogues permet de comprendre leur inquiétude pour leur fils. Cette première partie est un peu longue, mais permet de faire monter l’angoisse jusqu’à la seconde, qui prend la forme d’une intrigue policière. Dès lors, le livre devient une course pour libérer Max le plus vite possible, tenue à la décision du garçon : celle de quitter ou non un endroit où il est libre d’être lui-même. Malgré certaines longueurs, j’ai adoré ce roman bien écrit et touchant. Rapha
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AuteursRaphaëlle, 17 ans, grande lectrice, du classique à la science-fiction. Archives
Juin 2019
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