La trilogie de la fondationRésumé: L’Empire Galactique regroupe 25 millions de planètes de la Voie Lactée. Ce nombre ne cesse de s’agrandir par la colonisation des hommes, dotés à présent d’une technologie sans-pareille. Et pourtant… ce grand Empire est destiné à disparaitre. Hari Seldon l’a calculé grâce à la psycho-histoire, science capable de prédire l’avenir. Pour éviter un Age Sombre de 30 000 ans, le psycho-historien a mis au point le plan Seldon, destiné à la création d’un Nouvel Empire dominé par la Fondation, le gouvernement de la plus jeune des planètes… Terminus. Cette nouvelle planète aura à affronter de nombreuses crises mais sera guidée par le plan Seldon et la mystérieuse Seconde Fondation constitués de psycho-historiens. Mais la psycho-histoire est-elle réellement infaillible ? Bien que j’aie grandi avec la série Cosmos, la science-fiction était un genre qui me laissait assez froide. Cependant, j’ai changé d’avis après avoir lu (et adoré) ‘‘Je suis une légende’’. J’ai ainsi lu une série de livres hors-norme, le Cycle de la Fondation d’Isaac Asimov. Ce Cycle étant composé de nombreux livres, je vais écrire plusieurs critiques pour le traiter. Celle-ci portera sur la trilogie de la Fondation, les premiers livres d’Isaac Asimov, rassemblant plusieurs nouvelles écrites par l’auteur. Chaque livre est donc composé de plusieurs sous-parties. Chaque nouvelle raconte comment la Fondation fait face à une crise. Les premières obéissent au plan Seldon et manquent selon moi de suspense : je savais que la Fondation allait gagner même si je ne savais pas comment. Mais les suivantes font apparaitre un nouveau joueur dans l’échiquier que Seldon n’avait pas prévu : son plan s’effondre. Dès lors, tout est à présent possible. Au début, la ressemblance avec Star Wars m’a perturbée. Elle est pourtant logique lorsqu’on sait que cette saga a été une source d’inspiration pour George Lucas. Heureusement, j’ai rapidement dépassé ma gêne grâce à la fluidité de l’écriture. En effet, les explications scientifiques sont simples et peu nombreuses. Grace à elles, cet univers futuriste m’a donc paru réaliste et fascinant : j’avais toujours envie d’en savoir plus. Les nouvelles ne se déroulent pas à la même époque. Entre elles peut se dérouler de 50 ans à deux siècles. Nous découvrons donc à chaque fois (sauf dans le cas de la deuxième nouvelle) de nouveaux personnages. Cependant, nous retrouvons d’une certaine manière les précédents héros, devenus des personnalités historiques. Nous apprenons ainsi comment se forme une légende. Nous voyons également une société évoluer pendant 500 ans. C’était ambitieux mais Isaac Asimov a très bien décrit les changements sociaux, économiques et techniques. L’auteur glisse en outre toute une série d’allusions historiques qui donnent une impression de déjà-vu. Par exemple, la chute de l’Empire Galactique est semblable à celle de l’Empire Romain. Ainsi, il nous livre un beau message que nous comprenons au fur et à mesure de la lecture : les humains ont oublié leurs origines et leurs histoires. L’histoire se répète donc. Malheureusement, sa nature de recueil de nouvelles ne permet pas de pousser une réflexion poussée sur ce sujet. En conclusion, je pense que ces trois livres sont loin d’être les meilleurs de ce cycle. J’ai préféré la suite, Fondation foudroyée dont la critique arrivera très prochainement Rapha La violence est le dernier refuge de l'incompétence.
0 Commentaires
Laisser une réponse. |
AuteursRaphaëlle, 17 ans, grande lectrice, du classique à la science-fiction. Archives
Juin 2019
|