Fondation foudroyée et Terre et fondation Résumé : 120 ans après la fin de la trilogie, une nouvelle crise Seldon vient d’avoir lieu. Rapidement réglée, elle laisse pourtant planer l’incertitude. Comment le plan Seldon peut-il être aussi précis, 500 ans après sa création ? La Fondation est-elle toujours manipulée par le Seconde qu’on croyait disparue ? Trevize et Pelorat se lancent à sa recherche. Leur longue quête leur apportera des connaissances inouïes à propos des Robots et de la Terre, la planète des origines oubliée. Après avoir fini la trilogie de la Fondation, je ne me suis pas résolue à me détacher de cet univers. J’ai donc immédiatement commencé la suite, Fondation foudroyée, avec impatience mais aussi avec quelques peurs. En effet, Isaac Asimov a écrit ces suites à cause de l’insistance des fans. L’auteur aurait pu manquer d’inspiration et se contenter de plagier ses propres œuvres. J’ai été heureuse de constater mon erreur. En 30 ans, le style d’écriture d’Asimov, déjà remarquable, a progressé.
Fondation foudroyée et terre et fondation sont des romans. Contrairement à la trilogie, les personnages ne changent donc pas. Nous apprenons ainsi à les connaitre en profondeur en les suivant dans leurs quêtes respectives puisque chacun des personnages a un objectif différent. J’ai trouvé très intéressant de voir comment, malgré tout, leurs volontés différentes les mènent à la même planète. Nous retrouvons également les personnages de la trilogie devenus d’importantes figures historiques. Bien que l’obstination de Trevize m’ait souvent agacée, j’ai beaucoup apprécié les personnages qui nous emmènent avec eux dans leur voyage dans l’inconnu. Les planètes que nous découvrons en leur compagnie nous fascinent, apportent des réflexions grâce aux différents modes de vie des habitants. Par ce biais, Isaac Asimov développe en détail de nombreux thèmes tels que l’utopie, l’écologisme, la politique, l’individualisme, la quête des origines,…Entre autres, il décrit un monde ou l’individualité est poussée à l’extrême : les gens vivent seuls et ne rencontrent jamais d’autres êtres humains. Ils sont égoïstes, privés d’empathie et leur civilisation n’avance plus. Par ailleurs, la question centrale du récit, c’est-à-dire qu’est-ce que l’utopie, suscite de nombreux débats entre les personnages mais ne reçoit pas de réponse : c’est au lecteur de la trouver. Ces livres n’ont selon moi qu’un seul défaut : il y a quelques incohérences entre la trilogie et ces deux suites. Par exemple, dans la trilogie, le commandant Prichter va sur la planète d’origine du Mulet alors qu’on apprend dans fondation foudroyée que celle-ci est inaccessible. J’ai trouvé ces deux livres géniaux et je les conseille à tous les amateurs de science-fiction, même s’ils n’ont pas lu la trilogie. Une fois commencés, je n’ai pas réussi à m’en détacher : je me suis couchée à trois heures du matin pour pouvoir les finir. Rapha
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AuteursRaphaëlle, 17 ans, grande lectrice, du classique à la science-fiction. Archives
Juin 2019
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